Le modèle murin de la sclérose en
plaques, l’encéphalomyélite auto-immune expérimentale, est utilisé par les
chercheurs pour mieux comprendre les mécanismes immunologiques sous-jacents et
ainsi identifier de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles. En effet, les
thérapies actuelles permettent de réduire les symptômes, mais s’accompagnent
d’effets secondaires, parfois majeurs. Dans cette étude, les chercheurs ont
examiné le rôle de CRL4b dans le développement des lymphocytes T et de
l’encéphalomyélite auto-immune expérimentale. Les souris dépourvues de CRL4b
dans les lymphocytes T présentaient des symptômes réduits de la maladie
auto-immune et une diminution du pic d’inflammation. Le traitement des souris
avec des inhibiteurs de CRL4b permettait un meilleur contrôle des mécanismes
immunologiques et de la maladie.
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