Environ 1 % des individus
infectés par le virus West Nile développent une encéphalite, une forme grave de
l’infection. Pour comprendre les facteurs déterminants de cette évolution, des
chercheurs ont ici utilisé des entéroïdes humains et murins, et un modèle murin
de la maladie pour évaluer la capacité du virus à infecter directement les
cellules du tractus gastro-intestinal. Initialement, le virus West Nile infecte
mal les cultures entéroïdes murines et humaines et les entérocytes de souris.
Quand les réponses à STAT1 et à l’IFN-I sont bloquées, l’infection des cellules
gastro-intestinales par le virus devient possible. Ce phénomène est associée à
une augmentation de la perméabilité du tractus gastro-intestinal, mais aussi à
une augmentation de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique.
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