29/11/2024
Une avancée dans le traitement du cancer du pancréas : évaluation d’une nouvelle bithérapie
Oncologie
Le carcinome
canalaire du pancréas (PDA) est l'une des principales causes de décès par
cancer. En effet, cette pathologie se distingue par une résistance aux
traitements conventionnels et aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaire
(ICI). En raison de sa détection tardive, de son faible taux de survie à long
terme et de son incidence croissante, l’identification de nouvelles approches
thérapeutiques est une priorité cruciale.
Dans ce contexte, cette étude explore l’association de l’entinostat – un inhibiteur des histones déacétylases (HDACi) – et du nivolumab – un inhibiteur de PD-1 – dans une bithérapie visant à remodeler l’environnement tumoral et stimuler les réponses immunitaires chez les patients atteints de PDA avancé.
La bithérapie a montré un taux de réponse partielle de 11 %, avec une durée médiane de réponse de 10,2 mois. La survie médiane sans progression a été de 1,89 mois, tandis que la survie globale médiane a été estimé à 2,73 mois. Toutefois, 63 % des patients ont présenté des effets indésirables de grade ≥3, principalement attribués à l’entinostat.
Sur le plan biologique, le traitement a favorisé la maturation des cellules dendritiques et activé des voies inflammatoires, permettant des réponses durables chez une minorité de patients.
Dans ce contexte, cette étude explore l’association de l’entinostat – un inhibiteur des histones déacétylases (HDACi) – et du nivolumab – un inhibiteur de PD-1 – dans une bithérapie visant à remodeler l’environnement tumoral et stimuler les réponses immunitaires chez les patients atteints de PDA avancé.
Une bithérapie efficace dans le traitement du PDA avancé ?
27 patients atteints de PDA avancé, et réfractaires aux chimiothérapies standards, ont été inclus à cette étude. Le traitement a consisté en l’administration hebdomadaire d’entinostat pendant 14 jours, suivie d’une combinaison avec nivolumab, administré toutes les deux semaines. L’efficacité de ce protocole a été évaluée selon les critères RECIST 1.1, en mesurant le taux de réponse objective (ORR).La bithérapie a montré un taux de réponse partielle de 11 %, avec une durée médiane de réponse de 10,2 mois. La survie médiane sans progression a été de 1,89 mois, tandis que la survie globale médiane a été estimé à 2,73 mois. Toutefois, 63 % des patients ont présenté des effets indésirables de grade ≥3, principalement attribués à l’entinostat.
Sur le plan biologique, le traitement a favorisé la maturation des cellules dendritiques et activé des voies inflammatoires, permettant des réponses durables chez une minorité de patients.
Des découvertes biologiques prometteuses, mais des limites à surmonter
Cette étude souligne l’intérêt de la combinaison entinostat-nivolumab comme une approche innovante dans le traitement du PDA avancé. En effet, les mécanismes immunologiques observés ouvrent des perspectives prometteuses pour le développement de nouvelles stratégies combinatoires. Toutefois, les résultats cliniques modestes, associés à des effets indésirables fréquents, montrent que cette bithérapie nécessite des optimisations et des investigations supplémentaires pour élargir son efficacité à un plus grand nombre de patients.Dernières revues
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