02/12/2024
Combattre la candidose orale résistante aux antifongiques chez les patients VIH : enjeux actuels et solutions innovantes
Infectiologie
La candidose orale
(CO) demeure l’une des infections opportunistes les plus fréquentes chez les
personnes vivant avec le VIH. Malgré les progrès en matière de thérapies
antirétrovirales, l'émergence de souches de Candida résistantes aux
antifongiques complique sérieusement la prise en charge de cette pathologie. Fort
de ce constat, l’émergence de nouvelles alternatives thérapeutiques est plus
que nécessaire.
Cette étude examine la prévalence et les mécanismes de résistance aux antifongiques chez les patients VIH positifs atteints de CO, tout en proposant des pistes pour améliorer les stratégies thérapeutiques.
En revanche, les polyènes, tels que l’amphotéricine B et la nystatine, affichent une faible résistance (<5%), confirmant leur efficacité en tant qu’alternatives thérapeutiques.
Aussi, bien que Candida albicans reste l’espèce dominante, les souches non-albicans, telles que C. glabrata et C. krusei, posent des défis majeurs en raison de leurs résistances élevées aux azolés. Ces résultats soulignent l’urgence de standardiser les approches méthodologiques pour une compréhension plus précise et efficace des résistances, compte tenu des variabilités géographiques et cliniques observées.
Cette étude examine la prévalence et les mécanismes de résistance aux antifongiques chez les patients VIH positifs atteints de CO, tout en proposant des pistes pour améliorer les stratégies thérapeutiques.
Zoom sur les résistances aux antifongiques
L’analyse de 25 études regroupant 2 564 isolats de Candida provenant de patients VIH positifs révèle des taux de résistance préoccupants, notamment aux azolés, avec 25,5 % pour le kétoconazole, 24,8 % pour le fluconazole et 20 % pour l’itraconazole.En revanche, les polyènes, tels que l’amphotéricine B et la nystatine, affichent une faible résistance (<5%), confirmant leur efficacité en tant qu’alternatives thérapeutiques.
Aussi, bien que Candida albicans reste l’espèce dominante, les souches non-albicans, telles que C. glabrata et C. krusei, posent des défis majeurs en raison de leurs résistances élevées aux azolés. Ces résultats soulignent l’urgence de standardiser les approches méthodologiques pour une compréhension plus précise et efficace des résistances, compte tenu des variabilités géographiques et cliniques observées.
Préparer l'avenir : vers des stratégies thérapeutiques adaptées
Face à l’émergence croissante des résistances aux antifongiques – notamment aux azolés – chez les patients VIH positifs, une adaptation des pratiques cliniques et une révision des stratégies thérapeutiques s’imposent. Une approche multidimensionnelle est alors recommandée : évaluer la sensibilité des isolats avant traitement, privilégier des alternatives comme les polyènes et échinocandines pour les cas réfractaires, développer de nouveaux antifongiques, approfondir l’étude des mécanismes de résistance ou encore sensibiliser les professionnels aux bonnes pratiques. Ces mesures sont indispensables pour améliorer la prise en charge et limiter l’impact de la résistance chez les patients vivant avec le VIH.Dernières revues
COVID-19 et paramètres de coagulation : un lien avec la mortalité ?
La pandémie de COVID-19, causée par le SARS-CoV-2, a entraîné des millions...