Le virus respiratoire syncytial
(VRS) est responsable d’infection aiguë des voies respiratoires inférieures
chez les nourrissons, les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Actuellement,
il n’existe pas de médicaments antiviraux à action directe sur le VRS. Dans
cette étude, les chercheurs ont passé en revue 12 000 molécules de la
bibliothèque de réaffectation de médicaments ReFRAME. Ils ont identifié 21
candidats, parmi lesquels des inhibiteurs des protéines F et N du VRS, cinq
inhibiteurs de HSP90 et quatre inhibiteurs de l’IMPDH. Ils ont sélectionné un
candidat, le lonafarnib, inhibiteur de la farnésyltransférase, par ailleurs
testé dans des essais cliniques de phase 3 pour le traitement de l’hépatite D.
Ils ont ensuite étudié son mode d’action contre le VRS.
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