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Le virus respiratoire syncytial (VRS) est responsable d’infection aiguë des voies respiratoires inférieures chez les nourrissons, les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Actuellement, il n’existe pas de médicaments antiviraux à action directe sur le VRS. Dans cette étude, les chercheurs ont passé en revue 12 000 molécules de la bibliothèque de réaffectation de médicaments ReFRAME. Ils ont identifié 21 candidats, parmi lesquels des inhibiteurs des protéines F et N du VRS, cinq inhibiteurs de HSP90 et quatre inhibiteurs de l’IMPDH. Ils ont sélectionné un candidat, le lonafarnib, inhibiteur de la farnésyltransférase, par ailleurs testé dans des essais cliniques de phase 3 pour le traitement de l’hépatite D. Ils ont ensuite étudié son mode d’action contre le VRS.

Source(s) :
Svenja M Sake et al. Drug repurposing screen identifies lonafarnib as respiratory syncytial virus fusion protein inhibitor. Nat Commun. 2024 Feb 8;15(1):1173. ;

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