Dans les études précliniques, la
rapamycine cible la neuroinflammation, les lymphocytes T régulateurs et
l'autophagie, des mécanismes physiopathologiques clés de la sclérose latérale
amyotrophique. Cet essai multicentrique, randomisé, en double aveugle, a été
mené sur 63 patients répartis 1 :1 :1 pour recevoir de la rapamycine
2 mg/m²/jour, 1 mg/m²/jour ou un placebo. Le critère de jugement principal était
le nombre de patients présentant une augmentation de plus de 30 % des
lymphocytes T régulateurs entre le début et la fin du traitement et n'a pas été
atteint avec les traitements. Le traitement à la rapamycine était bien toléré
et montrait des résultats d’innocuité rassurants chez les patients atteints de
sclérose latérale amyotrophique.
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