Dans cette étude, les chercheurs
font le point sur le positionnement des inhibiteurs de BTK dans le traitement
de la macroglobulinémie de Waldenström. Dans la macroglobulinémie de
Waldenström, les mutations de MYD88 et de CXCR4 sont fréquentes. Des mutations
de TP53 sont également retrouvées chez 20 à 30 % des patients, en particulier
les patients déjà traités. Ces différentes mutations peuvent affecter les
tyrosine kinases de Bruton (BTK), des enzymes impliquées dans la prolifération
cellulaire et la transformation maligne. Les inhibiteurs covalents des BTK
permettent d’obtenir une réponse majeure chez 70 à 80 % des patients atteints
d’une macroglobulinémie de Waldenström. Les mutations MYD88 et CXCR4 peuvent
affecter le délai de réponse aux inhibiteurs de BTK, mais aussi l’intensité de
la réponse et/ou la survie sans progression. Le zanubrutinib montre une
meilleure réponse et une amélioration de la survie sans progression chez les
patients ayant des mutations CXCR4 ou des altérations TP53. Des inhibiteurs non
covalents peuvent également être envisagés selon le contexte.
Source(s) :
Steven P Treon et al. How we use Genomics and BTK-Inhibitors in the Treatment of Waldenstrom Macroglobulinemia ;
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