L’Association internationale pour
l’étude du cancer du poumon a introduit un système de classification,
impliquant une classification histopathologique pour stratifier le risque de
l’adénocarcinome pulmonaire. L’hétérogénéité morphologique des tumeurs représente
un défi majeur pour les pathologistes, incitant des chercheurs à développer des
méthodes d’intelligence artificielle (IA). Dans cette étude, des chercheurs ont
développé un outil d’IA, baptisé ANORAK (pyrAmid pooliNg crOss stReam Attention
networK), capable de définir des modèles de croissance tumorale, à partir de
lames colorées à l'hématoxyline et à l'éosine. Ils ont évalué cet outil sur
1 372 adénocarcinomes pulmonaires répartis dans quatre cohortes
indépendantes. L’IA a permis de classer les tumeurs en fonction du pronostic de
la survie sans progression et d’améliorer l’évaluation du pronostic des tumeurs
de stade I.
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