Dans cette étude prospective de
cas, 7 femmes enceintes dépendantes aux opioïdes (4 femmes) ou à l’alcool (3
femmes) étaient traitées par la naltrexone à libération prolongée. Elles ont
été suivies tout au long de leur grossesse (âge gestationnel moyen à
l’inclusion 21.7 semaines) et jusqu’à 12 mois après l’accouchement. Aucune des
femmes de l’étude n’a repris l’usage des opioïdes, tandis que deux femmes ont
repris l’usage de l’alcool. Toutes les femmes ont accouché par voie vaginale à
un âge gestationnel moyen de 37 semaines. 71,4 % des participantes étaient
toujours traitées par la naltrexone 12 mois après l’accouchement. Aucune
anomalie fœtale n’a été observée et aucun accouchement prématuré recensé. Aucun
nourrisson n’a développé de syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes.
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