Les infections
profondes des sites chirurgicaux (DSSIs) après des interventions orthopédiques représentent
une complication fréquente, pouvant retarder la guérison et nuire à la
récupération des patients. Ces infections affectent les tissus profonds et
peuvent entraîner des douleurs persistantes, des hospitalisations prolongées et
des interventions supplémentaires. Elles augmentent également les coûts
médicaux en raison des traitements prolongés et des soins intensifs. A long
terme, elles peuvent impacter la mobilité et la qualité de vie des patients.
Cette étude explore les facteurs de risque associés à l’apparition de DSSIs après des chirurgies de traumatismes orthopédiques. L'objectif est de mieux comprendre les variables, telles que les conditions médicales sous-jacentes, les pratiques chirurgicales, ou encore les caractéristiques des blessures, qui pourraient favoriser l'apparition de ces infections graves.
Cette étude explore les facteurs de risque associés à l’apparition de DSSIs après des chirurgies de traumatismes orthopédiques. L'objectif est de mieux comprendre les variables, telles que les conditions médicales sous-jacentes, les pratiques chirurgicales, ou encore les caractéristiques des blessures, qui pourraient favoriser l'apparition de ces infections graves.
Quels sont les principaux facteurs de risque des DSSIs ?
Les chercheurs ont analysé les données de 22 318 patients, dont 894 ont développé des DSSIs, afin d'identifier les facteurs prédisposant les patients à ces infections graves. Les principaux facteurs de risque identifiés sont :- Le sexe masculin (OR=1.99)
- Le tabagisme actif (OR=2.60)
- Les blessures ouvertes (OR=3.17)
- Un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 26,0 kg/m² (OR=1.95)
- Une classe de plaie ≥2 (OR=2.40)
- Une durée de chirurgie supérieure à 60 minutes (OR=2.41)
Vers une meilleure gestion des infections
Cette étude démontre que divers facteurs, tels que les conditions médicales sous-jacentes, les pratiques chirurgicales et les caractéristiques des blessures, jouent un rôle crucial dans l’apparition des DSSIs. Les études encouragent ainsi par exemple la perte de poids et l’arrêt du tabac avant la chirurgie, afin d’optimiser les procédures chirurgicales et améliorer la gestion des plaies.Dernières revues
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