La perturbation de l’axe
intestin-cerveau pourrait jouer un rôle dans la pathogenèse du trouble
dépressif majeur. Mais quels rôles jouent les antidépresseurs dans ce
scénario ? Pour le savoir, des chercheurs ont mené ici une étude
multi-omique sur 110 patients atteints de trouble dépressif majeur et traités
par escitalopram sur une période de 12 semaines. Leurs données ont été
comparées avec celle de 166 sujets en bonne santé. L’escitalopram s’est avéré
agir positivement sur le métabolome sanguin, initialement altéré par le trouble
dépressif majeur. L’escitalopram jouerait un rôle inhibiteur assez faible sur
le microbiote intestinal, entraînant une diminution de la richesse et des
fonctions microbiennes.
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