26/06/2024
Les prébiotiques seuls ne sont pas suffisants pour traiter la stéatose hépatique non alcoolique
Gastro-entérologie et Hépatologie
La stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) est une
maladie hépatique courante qui progresse souvent vers des pathologies plus graves telles que la
fibrose et la cirrhose hépatique. Il existe une forte association entre cette
maladie et le syndrome métabolique.
La modification du microbiote intestinal est suggérée comme un facteur contribuant au développement et à la progression de la NAFLD.
Ici, cette essai clinique randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo explore si l'administration de prébiotiques peut influencer le contenu en graisse du foie et d'autres paramètres métaboliques et inflammatoires chez les patients atteints de NAFLD.
Les patients atteints de NAFLD et d'un syndrome métabolique ont été répartis aléatoirement pour recevoir soit 16 g/jour de prébiotiques (fructanes de type inuline, ITFs) soit un placebo (maltodextrine) pendant 12 semaines. Les mesures incluaient le contenu en graisse du foie (LFC) par spectroscopie RMN (H1MRS), la composition du microbiote fécal, ainsi que des paramètres métaboliques et inflammatoires avant et après l'intervention.
Les résultats principaux de cette étude ont indiqué que l'administration de prébiotiques conduisait à une augmentation significative de l'abondance de Bifidobacterium dans les échantillons fécaux des patients du groupe prébiotique par rapport au groupe placebo.
Cependant, les niveaux de graisse hépatique, les tests de fonction hépatique, les profils lipidiques, la glycémie à jeun, les niveaux d'insuline, l'HbA1c, l'HOMA-IR et les niveaux de CRP n'avaient pas montré de changements significatifs entre les groupes après 12 semaines.
Les résultats de cette étude pilote suggèrent que le traitement prébiotique seul, sans perte de poids, n'est pas suffisant. Bien que l'augmentation de Bifidobacterium soit prometteuse, elle ne s'est pas traduite par des améliorations cliniques significatives en termes de contenu graisseux hépatique ou d'autres marqueurs métaboliques et inflammatoires.
Cela indique que la modification du microbiote intestinal par les prébiotiques pourrait nécessiter des changements de mode de vie supplémentaires, tels que la perte de poids, pour être efficace dans le traitement de la NAFLD.
Les recherches futures devraient explorer les combinaisons de traitements prébiotiques avec des stratégies de perte de poids ou d'autres modifications du mode de vie pour évaluer leur efficacité en synergie.
La modification du microbiote intestinal est suggérée comme un facteur contribuant au développement et à la progression de la NAFLD.
Ici, cette essai clinique randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo explore si l'administration de prébiotiques peut influencer le contenu en graisse du foie et d'autres paramètres métaboliques et inflammatoires chez les patients atteints de NAFLD.
Les patients atteints de NAFLD et d'un syndrome métabolique ont été répartis aléatoirement pour recevoir soit 16 g/jour de prébiotiques (fructanes de type inuline, ITFs) soit un placebo (maltodextrine) pendant 12 semaines. Les mesures incluaient le contenu en graisse du foie (LFC) par spectroscopie RMN (H1MRS), la composition du microbiote fécal, ainsi que des paramètres métaboliques et inflammatoires avant et après l'intervention.
Les résultats principaux de cette étude ont indiqué que l'administration de prébiotiques conduisait à une augmentation significative de l'abondance de Bifidobacterium dans les échantillons fécaux des patients du groupe prébiotique par rapport au groupe placebo.
Cependant, les niveaux de graisse hépatique, les tests de fonction hépatique, les profils lipidiques, la glycémie à jeun, les niveaux d'insuline, l'HbA1c, l'HOMA-IR et les niveaux de CRP n'avaient pas montré de changements significatifs entre les groupes après 12 semaines.
Les résultats de cette étude pilote suggèrent que le traitement prébiotique seul, sans perte de poids, n'est pas suffisant. Bien que l'augmentation de Bifidobacterium soit prometteuse, elle ne s'est pas traduite par des améliorations cliniques significatives en termes de contenu graisseux hépatique ou d'autres marqueurs métaboliques et inflammatoires.
Cela indique que la modification du microbiote intestinal par les prébiotiques pourrait nécessiter des changements de mode de vie supplémentaires, tels que la perte de poids, pour être efficace dans le traitement de la NAFLD.
Les recherches futures devraient explorer les combinaisons de traitements prébiotiques avec des stratégies de perte de poids ou d'autres modifications du mode de vie pour évaluer leur efficacité en synergie.
Dernières revues
COVID-19 et paramètres de coagulation : un lien avec la mortalité ?
La pandémie de COVID-19, causée par le SARS-CoV-2, a entraîné des millions...