La mucoviscidose est une maladie génétique autosomique récessive. Elle
touche de multiples organes, mais les conséquences les plus graves se
manifestent au niveau des poumons. Environ 90% des patients succombent à la
progression de cette maladie pulmonaire.
Des études expérimentales ont mis en évidence le rôle de l'anticorps TMEM16A dans la production et la sécrétion de mucus.
Benzbromarone, un agent uricosurique utilisé pour traiter la goutte chronique, a montré une inhibition de l'activité de TMEM16A chez les modèles animaux, suggérant des bénéfices thérapeutiques potentiels en réduisant la production de mucus et la sévérité de cette maladie.
L'étude a été un essai pilote prospectif ouvert, impliquant dix patients atteints de mucoviscidose suivis dans un centre de référence tertiaire au sud du Brésil. Ces patients ont reçu 100 mg/jour de benzbromarone par voie orale pendant 90 jours. Les critères d'inclusion comprenaient un test positif au chlorure de sueur (>60 mEq/L), deux variantes pathogènes identifiées dans le gène CFTR, et une VEMS prédite (FEV1%) inférieure à 90%. Les critères d'exclusion incluaient la grossesse, l'initiation d'une nouvelle thérapie, l'utilisation de modulateurs CFTR, et les exacerbations pulmonaires dans les quatre semaines précédant l'étude.
Le critère principal était la sécurité du benzbromarone, évaluée par les exacerbations pulmonaires, les signes vitaux, les examens physiques, les marqueurs hématologiques et de coagulation, et les effets indésirables liés au médicament.
Les tests de spirométrie (VEMS%) ont été effectués au dépistage, au début de l'étude (jour 1), et pendant le suivi (à 30, 60 et 90 jours). Les changements dans le VEMS% ont été évalués en comparant les valeurs obtenues au jour 1 avec celles obtenues à la visite finale.
Cette étude pilote a été la première à évaluer l'utilisation du benzbromarone oral comme traitement adjuvant pour la mucoviscidose. Le benzbromarone a été jugé sûr et bien toléré.
Les résultats ont indiqué une augmentation du VEMS%, suggérant un potentiel bénéfice thérapeutique.
Ces résultats sont cohérents avec des études précliniques montrant que l'inhibition de TMEM16A pourrait réduire la production de mucus et l'hyperréactivité bronchique. Cependant, des études à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer l'efficacité du benzbromarone comme thérapie adjuvante.
L'administration orale de benzbromarone semble être une option thérapeutique sûre avec une tendance à l'amélioration de la fonction pulmonaire chez les patients atteints de mucoviscidose.
Des études expérimentales ont mis en évidence le rôle de l'anticorps TMEM16A dans la production et la sécrétion de mucus.
Benzbromarone, un agent uricosurique utilisé pour traiter la goutte chronique, a montré une inhibition de l'activité de TMEM16A chez les modèles animaux, suggérant des bénéfices thérapeutiques potentiels en réduisant la production de mucus et la sévérité de cette maladie.
L'étude a été un essai pilote prospectif ouvert, impliquant dix patients atteints de mucoviscidose suivis dans un centre de référence tertiaire au sud du Brésil. Ces patients ont reçu 100 mg/jour de benzbromarone par voie orale pendant 90 jours. Les critères d'inclusion comprenaient un test positif au chlorure de sueur (>60 mEq/L), deux variantes pathogènes identifiées dans le gène CFTR, et une VEMS prédite (FEV1%) inférieure à 90%. Les critères d'exclusion incluaient la grossesse, l'initiation d'une nouvelle thérapie, l'utilisation de modulateurs CFTR, et les exacerbations pulmonaires dans les quatre semaines précédant l'étude.
Le critère principal était la sécurité du benzbromarone, évaluée par les exacerbations pulmonaires, les signes vitaux, les examens physiques, les marqueurs hématologiques et de coagulation, et les effets indésirables liés au médicament.
Les tests de spirométrie (VEMS%) ont été effectués au dépistage, au début de l'étude (jour 1), et pendant le suivi (à 30, 60 et 90 jours). Les changements dans le VEMS% ont été évalués en comparant les valeurs obtenues au jour 1 avec celles obtenues à la visite finale.
Cette étude pilote a été la première à évaluer l'utilisation du benzbromarone oral comme traitement adjuvant pour la mucoviscidose. Le benzbromarone a été jugé sûr et bien toléré.
Les résultats ont indiqué une augmentation du VEMS%, suggérant un potentiel bénéfice thérapeutique.
Ces résultats sont cohérents avec des études précliniques montrant que l'inhibition de TMEM16A pourrait réduire la production de mucus et l'hyperréactivité bronchique. Cependant, des études à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer l'efficacité du benzbromarone comme thérapie adjuvante.
L'administration orale de benzbromarone semble être une option thérapeutique sûre avec une tendance à l'amélioration de la fonction pulmonaire chez les patients atteints de mucoviscidose.
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