L’étude des
facteurs de risque de fibrillation auriculaire en fonction de l’âge et de la
prédisposition génétique est capitale pour développer des stratégies
personnalisées de prévention et de contrôle de ce trouble du rythme. Dans cette
étude menée sur les données de 409 661 participants, d’âge moyen 56 ans,
23 847 ont développé une fibrillation auriculaire. Une association a été
retrouvée entre les facteurs cardio-métaboliques, les comorbidités cliniques et
l’âge. Seuls un faible taux de LDL-cholestérol, un dysfonctionnement rénal et
une maladie cardiovasculaire ont montré une interaction significative avec le
risque génétique. Les facteurs cardio-métaboliques (en particulier
l’hypertension artérielle et le surpoids) étaient les facteurs de risque
principaux de fibrillation auriculaire, quels que soient l’âge ou la
prédisposition génétique.
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