Les crises de migraines sont considérées comme une maladie
neurologique. Outre les facteurs génétiques et environnementaux, le microbiote
intestinal pourrait être impliqué dans l’apparition de ces crises. De récentes
études ont montré qu’une dysbiose du microbiote intestinal pouvait affecter la
libération de neurotransmetteurs et de médiateurs inflammatoires. Cette
dysbiose pourrait ainsi augmenter le risque de migraine.
Dans cette étude, les chercheurs ont évalué le lien entre le microbiote intestinal et la migraine à l’aide d’une approche de randomisation mendélienne.
Les résultats de cette étude ont montré que certaines espèces présentes dans le microbiote intestinal, telle que Lachnospiraceae, étaient associées à un risque accru de migraine tandis que d’autres espèces, comme Blautia et Eubacterium, étaient associées à une réduction du risque de migraine.
De plus, des voies métaboliques spécifiques liées à la synthèse de la méthionine et de l’hydrocinnamate de plasma, un métabolite influencé par Blautia et Bacteroides fragilis, ont également été associées à un risque réduit de migraine.
Les auteurs concluent que certains composants du microbiote intestinal peuvent jouer un rôle dans la modulation du risque de migraine, soulignant l'importance de l'axe intestin-cerveau dans la pathologie de la migraine.
Cette étude offre de nouvelles perspectives sur les cibles potentielles pour les interventions thérapeutiques visant à traiter ou à prévenir la migraine en modulant le microbiote intestinal.
Dans cette étude, les chercheurs ont évalué le lien entre le microbiote intestinal et la migraine à l’aide d’une approche de randomisation mendélienne.
Les résultats de cette étude ont montré que certaines espèces présentes dans le microbiote intestinal, telle que Lachnospiraceae, étaient associées à un risque accru de migraine tandis que d’autres espèces, comme Blautia et Eubacterium, étaient associées à une réduction du risque de migraine.
De plus, des voies métaboliques spécifiques liées à la synthèse de la méthionine et de l’hydrocinnamate de plasma, un métabolite influencé par Blautia et Bacteroides fragilis, ont également été associées à un risque réduit de migraine.
Les auteurs concluent que certains composants du microbiote intestinal peuvent jouer un rôle dans la modulation du risque de migraine, soulignant l'importance de l'axe intestin-cerveau dans la pathologie de la migraine.
Cette étude offre de nouvelles perspectives sur les cibles potentielles pour les interventions thérapeutiques visant à traiter ou à prévenir la migraine en modulant le microbiote intestinal.
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