Dans cette étude suédoise, des
chercheurs ont évalué la relation entre une maladie mentale chez les parents (psychose
non affective et affective, toxicomanie, dépression, anxiété et stress,
troubles de l’alimentation, troubles de la personnalité, trouble déficitaire de
l’attention avec hyperactivité, autisme et déficience intellectuelle) et le
risque de placement de l’enfant. Les enfants vivant avec des parents atteints
d’une maladie mentale avaient un risque quatre fois plus important d’être placé
en foyer d’accueil que les enfants dont les parents n’avaient pas de maladie
mentale. Le risque était d’autant plus important que la maladie mentale
touchait la mère et qu’elle s’associait à une déficience intellectuelle. Le
risque est également plus élevé au cours de la première année de vie de
l’enfant et chez les familles socialement défavorisées.
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