Des études antérieures ont
suggéré un lien entre les taux sériques d’homocystéine et de vitamines du
groupe B et les troubles du spectre autistique. Mais les liens de causalité
entre ces traits restaient inexplorés. Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé
des analyses de randomisation mendélienne pour évaluer les relations de
causalité entre 47 polymorphismes mononucléotidiques (13 liés à l’homocystéine,
13 à la vitamine B9, 14 à la vitamine B6 et 7 à la vitamine B12) et le risque
de troubles du spectre autistique. Une association statistique a été mise en
évidence entre le taux sérique de vitamine B12 génétiquement prédit et le
risque de trouble du spectre autistique, avec l’une des méthodes utilisées,
mais pas avec les autres. Pour les autres vitamines du groupe B et pour
l’homocystéine, aucune relation de causalité n’a été retrouvée avec le risque
de trouble du spectre autistique.
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