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Des chercheurs ont mené une étude sur 140 sujets âgés (moyenne d’âge 72,7 ans), sans déficit cognitif à l’inclusion, atteints d’apnée obstructive du sommeil. Ils ont tous subi au moins une IRM cérébrale et une polysomnographie. Deux marqueurs cardiovasculaires ont été quantifiés : les hyperintensités de la substance blanche et l’anisotropie fractionnée du corps calleux. Les données ont ensuite été ajustées sur l’âge, le sexe, le statut en apolipoprotéine 4, la durée de sommeil et l’intervalle de temps entre l’IRM et la polysomnographie.

La réduction du sommeil à ondes lentes et l’apnée obstructive du sommeil sévère étaient associées à un impact supérieur d’anomalies de la substance blanche. Cette situation expose ces patients à un risque accru de déficit cognitif, de démence et d’accident vasculaire cérébral. Des études longitudinales sont nécessaires pour évaluer le lien de causalité entre la fragmentation du sommeil, l’hypoxie intermittente et les biomarqueurs cardiovasculaires.

Source(s) :
Diego Z Carvalho et al. Association of Polysomnographic Sleep Parameters With Neuroimaging Biomarkers of Cerebrovascular Disease in Older Adults With Sleep Apnea. Neurology. 2023 May 10;10.1212/WNL.0000000000207392. ;

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