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Bien que les bisphosphonates aient toujours été la pierre angulaire de la prise en charge pharmacologique de la protection osseuse chez les patients, de nouvelles données probantes suggèrent que le tériparatide et le denosumab méritent d’être étudiés plus avant en tant que traitements de première intention potentiels. Le choix optimal entre le denosumab, le tériparatide et les bisphosphonates oraux pour le traitement de l’ostéoporose postménopausique reste un sujet de débat et de controverse au sein de la communauté scientifique.

Cette revue systématique a adhéré méticuleusement aux normes rigoureuses décrites dans les lignes directrices PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analysis) ainsi qu’aux recommandations de la Collaboration Cochrane. De plus, elle a utilisé les critères AMSTAR (Assessing the methodological quality of systematic reviews) pour assurer la robustesse méthodologique et améliorer la crédibilité des résultats. Une recherche électronique systématique a été effectuée dans les bases de données de Web of Science, de PubMed et de la Bibliothèque Cochrane depuis leur création jusqu’en février 2024.

Dans cette méta-analyse des études, les résultats suggèrent que, par rapport aux bisphosphonates, le tériparatide et le dénosumab ont tous deux démontré des augmentations notables des changements en pourcentage de la densité minérale osseuse (DMO) de la colonne lombaire chez les patientes ménopausiques atteintes d’ostéoporose. De plus, le denosumab a montré une supériorité par rapport aux bisphosphonates tériparatides et oraux pour ce qui est d’augmenter les variations en pourcentage du col du fémur et de la DMO totale de la hanche, ce qui indique qu’il pourrait s’agir d’une option plus efficace.

En ce qui concerne les critères d’évaluation de l’innocuité, aucune différence significative n’a été observée dans l’incidence des événements indésirables graves chez les patients traités par tériparatide, dénosumab et bisphosphonates. Cependant, le tériparatide a montré une supériorité sur les bisphosphonates oraux en termes de risque plus faible d’événements indésirables généraux, suggérant un profil d’innocuité favorable.

En conclusion, cette étude suggère que le tériparatide et le denosumab présentent des profils d’efficacité et d’innocuité comparables ou potentiellement supérieurs à ceux des bisphosphonates oraux pour le traitement de l’ostéoporose postménopausique.

Source(s) :
Yang J ; Guo X ; Cui Z ; Guo H ; Dong JN ;

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