Le génome humain code pour
environ 20 000 protéines. Mais beaucoup de ces protéines ne sont pas
encore caractérisées, car les recherches ont tendance à se focaliser sur les
gènes déjà connus et étudiés. Les chercheurs ont ici développé une base de données
baptisée Unknome, accessible à tous et qui classe les protéines pour lesquelles
peu de données sont encore disponibles. Les chercheurs ont également utilisé la
technique ARNi chez la drosophile pour étudier 260 gènes inconnus, mais
conservés entre les mouches et les humains. L’élimination de certains gènes
entraîne une perte de viabilité, tandis que d’autres gènes impactent la
fertilité, le développement, la locomotion ou encore l’adaptation au stress.
Preuve de l’importance de ces gènes encore inconnus, qui nécessitent des études
d’investigations plus poussées.
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