26/12/2024
Chocolat noir et bien-être chez les femmes ménopausées : une étude sur la dépression et la santé globale
Santé Publique et Médecine Sociale
La ménopause est
souvent associée à une augmentation des symptômes dépressifs, touchant jusqu'à
35 % des femmes en période postménopausique. Ces troubles, souvent aggravés par
les fluctuations hormonales, les troubles du sommeil ou les changements
corporels liés à l'âge, altèrent la qualité de vie et entraînent des coûts de
santé accrus.
Dans ce contexte, il est essentiel d'identifier des approches efficaces et accessibles pour gérer ces symptômes, notamment à travers des interventions nutritionnelles.
Cette étude évalue l'impact d'une consommation quotidienne de chocolat noir sur la dépression et la qualité du sommeil chez des femmes ménopausées âgées de 45 à 65 ans. En parallèle, elle explore les effets potentiels sur des paramètres anthropométriques tels que l'indice de masse corporelle (IMC), le poids et le tour de taille, afin d'identifier d'éventuelles répercussions sur la santé physique globale.
L’intervention a duré huit semaines, avec des évaluations basées sur le Beck Depression Inventory-II (BDI-II) pour mesurer la dépression et le Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) pour la qualité du sommeil. Les paramètres anthropométriques ont été enregistrés.
L'étude a révélé une réduction significative des scores de dépression dans le groupe consommant du chocolat noir, avec une différence moyenne ajustée de -2,3 (p = 0,003) et une taille d'effet modérée (Cohen's d = -0,54). En revanche, aucune amélioration significative n’a été observée entre les deux groupes concernant la qualité globale du sommeil ou ses sous-domaines. De manière similaire, les mesures de poids, d'IMC et de circonférences (taille et hanches) n'ont montré aucune différence significative entre les deux groupes après l'intervention.
Dans ce contexte, il est essentiel d'identifier des approches efficaces et accessibles pour gérer ces symptômes, notamment à travers des interventions nutritionnelles.
Cette étude évalue l'impact d'une consommation quotidienne de chocolat noir sur la dépression et la qualité du sommeil chez des femmes ménopausées âgées de 45 à 65 ans. En parallèle, elle explore les effets potentiels sur des paramètres anthropométriques tels que l'indice de masse corporelle (IMC), le poids et le tour de taille, afin d'identifier d'éventuelles répercussions sur la santé physique globale.
Le chocolat noir : une solution naturelle pour la dépression chez les femmes ménopausées ?
Soixante femmes ménopausées présentant des symptômes de dépression légère à modérée ont été sélectionnées puis réparties aléatoirement en deux groupes :- Groupe 1 : consommation quotidienne de 12 g de chocolat noir (78 % cacao) ;
- Groupe 2 : consommation quotidienne de 12 g de chocolat au lait.
L’intervention a duré huit semaines, avec des évaluations basées sur le Beck Depression Inventory-II (BDI-II) pour mesurer la dépression et le Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) pour la qualité du sommeil. Les paramètres anthropométriques ont été enregistrés.
L'étude a révélé une réduction significative des scores de dépression dans le groupe consommant du chocolat noir, avec une différence moyenne ajustée de -2,3 (p = 0,003) et une taille d'effet modérée (Cohen's d = -0,54). En revanche, aucune amélioration significative n’a été observée entre les deux groupes concernant la qualité globale du sommeil ou ses sous-domaines. De manière similaire, les mesures de poids, d'IMC et de circonférences (taille et hanches) n'ont montré aucune différence significative entre les deux groupes après l'intervention.
Le chocolat noir, un petit plaisir aux grands effets
Cette étude indique que la consommation quotidienne de chocolat noir riche en polyphénols peut être une méthode complémentaire efficace pour réduire les symptômes dépressifs chez les femmes ménopausées. Cependant, aucun effet n’a été relevé sur la qualité du sommeil ou les indices de santé physique. Ces découvertes suggèrent un potentiel pour intégrer des aliments fonctionnels dans les recommandations nutritionnelles, mais des études supplémentaires sont nécessaires pour préciser les mécanismes d’action, les doses optimales et la durée d’intervention.Dernières revues
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