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Dans l’essai Chlazidoxy, des chercheurs ont comparé l’effet d’un traitement par l’azithromycine ou par la doxycycline sur le microbiote vaginal d’une cohorte de femmes atteintes d’une infection urogénitale à Chlamydia trachomatis. Au total, des échantillons vaginaux de 284 femmes, respectivement 135 dans le groupe « azithromycine » et 149 dans le groupe « doxycyline » ont été prélevés au début de l’étude, puis 6 semaines après le début du traitement antibiotique. Pour caractériser le microbiote vaginal, les chercheurs ont utilisé le séquençage de l’ARNr 16S et classé les données dans les 5 types de microbiote vaginal (Community State Types (CST)).

Au début de l’étude, 212 femmes (75 %) présentaient un microbiote vaginal à haut risque (de type CST III ou IV). Après 6 semaines de traitement, les microbiotes vaginaux avaient évolué, mais les différences n’impactaient, ni la diversité des microbiotes, ni leur classement en CST. Par contre, l’abondance relative de 15 phylotypes était modifiée.

Avec l’azithromycine ou la doxycycline en cas d’infection urogénitale à Chlamydia trachomatis, le microbiote vaginal restait sensible au risque de réinfection des femmes.

Source(s) :
Jeanne Tamarelle et al. Effects of azithromycin and doxycycline on the vaginal microbiota of women with urogenital Chlamydia trachomatis infection: a substudy of the Chlazidoxy randomized controlled trial. Clin Microbiol Infect. 2023 Apr 24;S1198-743X(23) ;

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