Les traitements anticancéreux,
dont l’immunothérapie, ont une efficacité limitée par la tumorigenèse chronique
induite par l’inflammation et la toxicité du microenvironnement tumoral. En
réduisant l’inflammation du microenvironnement tumoral, il serait ainsi
possible de renforcer l’activité des inhibiteurs de point de contrôle
immunitaire. Dans cette étude, les chercheurs ont montré que les
immunothérapies anticancéreuses induisaient l’expression de l’époxyde hydrolase
soluble chez plusieurs modèles murins de cancer. La supplémentation en acides
gras polyinsaturés oméga-3 et/ou l’inhibition pharmacologique de cette enzyme
pouvaient améliorer significativement l’activité antitumorale de
l’immunothérapie. En modulant l’inflammation du microenvironnement tumoral par
des médicaments ou une supplémentation alimentaire, il serait possible
d’améliorer l’activité des immunothérapies anticancéreuses.
Dernières revues
COVID-19 et paramètres de coagulation : un lien avec la mortalité ?
La pandémie de COVID-19, causée par le SARS-CoV-2, a entraîné des millions...
Endométriose : impact des hormones, des comportements sexuels et des traitements chirurgicaux
L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique modulée par les niv...