La consommation de café est positivement associée à la masse musculaire squelettique
Endocrinologie et métabolisme
L'article de recherche intitulé « Association between coffee
intake and skeletal muscle mass among U.S. adults: a population-based study »
explore la relation entre la consommation de café et la masse musculaire
squelettique chez les adultes.
Le café, boisson riche en caféine et en polyphénols a des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
L’étude transversale menée s’est appuyée sur un échantillon de 8 333 participants sélectionnés à partir de la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES). Les mesures de la masse musculaire squelettique ont été obtenues par absorptiométrie biphotonique à rayons X (DXA) et ajustées en fonction de l'indice de masse corporelle (ASMBMI). La consommation de café et de caféine a été évaluée via un questionnaire de rappel alimentaire sur 24 heures. L'association entre la consommation de café, de caféine et l'ASMBMI a été analysée à l'aide de modèles de régression linéaire multiple et d'un ajustement par courbe lissée, en tenant compte de variables démographiques, de l'apport énergétique, de l'activité physique, et d'autres facteurs potentiellement confondants.
Les résultats ont montré une association positive et linéaire entre la consommation de café (caféiné ou non) et de caféine, et une augmentation de l'ASMBMI. Les participants ayant une consommation plus élevée de café, de caféiné, ou de caféine ont montré une ASMBMI plus élevée après ajustement pour les variables confondantes. Cette relation a persisté dans les analyses de sous-groupes, sauf chez les participants ayant un IMC supérieur à 30 kg/m², où l'association disparaît, suggérant que l'obésité pourrait modifier cette relation.
Cette étude corrobore l'hypothèse selon laquelle une consommation accrue de café ou de caféine pourrait être bénéfique pour la masse musculaire squelettique, en particulier chez les individus non obèses. Les mécanismes suggérés incluent l'autophagie induite par la caféine, un processus clé pour la maintenance de la masse musculaire, ainsi que les effets anti-inflammatoires et antioxydants des polyphénols du café. Néanmoins, l'obésité semble atténuer cet effet, ce qui pourrait être dû à un catabolisme accru de la masse musculaire maigre chez les individus obèses.
La consommation de café et de caféine est positivement associée à la masse musculaire squelettique chez les adultes américains, et pourrait ainsi constituer une stratégie diététique pour prévenir la perte de masse musculaire, particulièrement chez les personnes à risque de sarcopénie. Cependant, des études supplémentaires, notamment longitudinales, sont nécessaires pour établir une relation causale claire et explorer les implications de ces résultats chez les populations obèses.
Le café, boisson riche en caféine et en polyphénols a des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
L’étude transversale menée s’est appuyée sur un échantillon de 8 333 participants sélectionnés à partir de la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES). Les mesures de la masse musculaire squelettique ont été obtenues par absorptiométrie biphotonique à rayons X (DXA) et ajustées en fonction de l'indice de masse corporelle (ASMBMI). La consommation de café et de caféine a été évaluée via un questionnaire de rappel alimentaire sur 24 heures. L'association entre la consommation de café, de caféine et l'ASMBMI a été analysée à l'aide de modèles de régression linéaire multiple et d'un ajustement par courbe lissée, en tenant compte de variables démographiques, de l'apport énergétique, de l'activité physique, et d'autres facteurs potentiellement confondants.
Les résultats ont montré une association positive et linéaire entre la consommation de café (caféiné ou non) et de caféine, et une augmentation de l'ASMBMI. Les participants ayant une consommation plus élevée de café, de caféiné, ou de caféine ont montré une ASMBMI plus élevée après ajustement pour les variables confondantes. Cette relation a persisté dans les analyses de sous-groupes, sauf chez les participants ayant un IMC supérieur à 30 kg/m², où l'association disparaît, suggérant que l'obésité pourrait modifier cette relation.
Cette étude corrobore l'hypothèse selon laquelle une consommation accrue de café ou de caféine pourrait être bénéfique pour la masse musculaire squelettique, en particulier chez les individus non obèses. Les mécanismes suggérés incluent l'autophagie induite par la caféine, un processus clé pour la maintenance de la masse musculaire, ainsi que les effets anti-inflammatoires et antioxydants des polyphénols du café. Néanmoins, l'obésité semble atténuer cet effet, ce qui pourrait être dû à un catabolisme accru de la masse musculaire maigre chez les individus obèses.
La consommation de café et de caféine est positivement associée à la masse musculaire squelettique chez les adultes américains, et pourrait ainsi constituer une stratégie diététique pour prévenir la perte de masse musculaire, particulièrement chez les personnes à risque de sarcopénie. Cependant, des études supplémentaires, notamment longitudinales, sont nécessaires pour établir une relation causale claire et explorer les implications de ces résultats chez les populations obèses.
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