Des niveaux faibles à légers de
radicaux libres et d’espèces réactives non radicalaires constituent le stress
physiologique. Il est impliqué dans de nombreuses réactions biochimiques de
carboxylation, d’hydroxylation, de peroxydation ou de modulation de la
transduction du signal (NF-kappaB, MAPK, Nrf2, …). L’augmentation des niveaux
d’espèces oxydantes, par des sources endogènes ou exogènes, correspond au
stress oxydatif, mis en cause dans nombre de maladies chroniques
multifactorielles. Dans cette revue, l’importance du stress oxydatif dans les
états pathologiques est détaillée, en se concentrant sur la chimie des espèces
oxydantes et leur rôle dans les dommages oxydatifs de l’ADN, des protéines et
des lipides membranaires. L’évaluation
quantitative et qualitative des biomarqueurs du stress oxydatif, de même que
les intérêts des différentes substances antioxydantes sont discutés.
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