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#cancer  #transplantation  #greffe  #immunosuppression  #thérapie

Le cancer demeure l'une des principales causes de mortalité à l'échelle mondiale, représentant un défi de taille pour les systèmes de santé et les avancées thérapeutiques. Malgré des progrès significatifs, les traitements traditionnels, tels que la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, présentent souvent des limites, particulièrement dans le cas de cancers diagnostiqués tardivement. Ces approches peuvent être inefficaces pour certains patients en raison de la propagation métastatique ou de la complexité des lésions tumorales.


Dans ce contexte, l’oncologie par transplantation émerge comme une méthode innovante et prometteuse. Elle associe des techniques de transplantation d’organes à des stratégies oncologiques pour traiter des patients atteints de cancers spécifiques. Dans certaines conditions, la transplantation d’un organe sain peut remplacer un organe touché par un cancer ou endommagé par des traitements, offrant une nouvelle chance de survie à ces patients. En combinant des traitements immunomodulateurs avancés et une sélection rigoureuse des patients, l’oncologie par transplantation représente une avancée qui pourrait transformer les approches actuelles dans la lutte contre certains types de cancer.


Greffe contre cancer : une nouvelle arme efficace ?

L’étude s’est concentrée sur des patients présentant des cancers localisés ou confinés à un organe particulier, comme les cancers hépatiques, rénaux et pulmonaires. Les patients éligibles ont été sélectionnés en fonction de critères stricts, notamment :

  • Une résection tumorale complète impossible ou inadéquate.
  • L’absence de métastases extrahépatiques ou extra-organes.
  • Un bon état général du patient.
  • La présence de comorbidités contrôlées.

Les transplantations hépatiques, pulmonaires et rénales ont été étudiées à travers des protocoles intégrant une immunosuppression adaptée, des traitements complémentaires comme la chimiothérapie et la radiothérapie, ainsi que des techniques chirurgicales avancées.

Plusieurs paramètres ont été mesurés pour évaluer les résultats des transplantations :

  • Taux de survie globale à 1, 3 et 5 ans post-transplantation.
  • Récidive tumorale : Analyse de la fréquence et de la localisation des récidives après la transplantation.
  • Complications post-opératoires : Surveillance des rejets de greffe, infections opportunistes et effets secondaires des traitements immunosuppresseurs.
  • Qualité de vie : Évaluation des améliorations fonctionnelles et psychologiques chez les patients greffés.

Les résultats des patients greffés ont été comparés à ceux ayant reçu uniquement des traitements conventionnels afin d’évaluer les bénéfices spécifiques de cette approche sur la survie et la récidive tumorale.

Les résultats de l’étude montrent que l’immunosuppression post-greffe, bien qu’indispensable pour prévenir le rejet des organes transplantés, accroît le risque de développement de nouveaux cancers. Ce phénomène s’explique par la diminution des défenses immunitaires, limitant la capacité de l’organisme à détecter et éliminer les cellules tumorales.

Cependant, des avancées dans les protocoles d’immunosuppression personnalisés ont permis de réduire ces risques tout en maintenant une efficacité optimale. Les taux de survie des patients soigneusement sélectionnés sont significativement améliorés, démontrant l’efficacité de cette approche dans des cas spécifiques.

Malgré ces résultats prometteurs, des défis persistent, notamment la récidive tumorale à long terme, qui nécessite un suivi rigoureux. Par ailleurs, l’intégration de thérapies systémiques complémentaires reste souvent indispensable pour prévenir la progression des cancers résiduels et maximiser les bénéfices de la transplantation.

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Transplantation et cancer : une nouvelle frontière thérapeutique 

Le cancer reste l’une des principales causes de mortalité dans le monde, et les traitements conventionnels montrent souvent leurs limites, notamment pour les formes avancées. Face à ces défis, l’oncologie par transplantation apparaît comme une approche innovante en associant la greffe d’organes au traitement du cancer.

Cette étude visait à évaluer l’efficacité de l’oncologie par transplantation en analysant les critères de sélection des patients, les bénéfices en termes de survie et les défis liés aux traitements immunosuppresseurs. Elle a également comparé cette approche aux traitements conventionnels afin d’en mesurer les avantages et les limites.

Les résultats montrent que la transplantation d’organes peut offrir un bénéfice significatif en améliorant la survie et la qualité de vie des patients atteints de cancers localisés. L’optimisation des protocoles d’immunosuppression permet de réduire le risque de récidive et de nouveaux cancers, bien que ces risques ne soient pas totalement éliminés. Malgré ses atouts, cette approche reste limitée par la disponibilité des greffons et des critères de sélection très stricts.


Les recherches futures devront affiner les critères de sélection des patients et optimiser les protocoles d’immunothérapie pour mieux contrôler le risque de récidive. L’exploration de nouvelles solutions, comme la xénotransplantation (utilisation d’organes d’animaux génétiquement modifiés), pourrait également permettre d’élargir l’accès à cette thérapie. En intégrant ces avancées, l’oncologie par transplantation pourrait transformer la prise en charge de certains cancers et offrir de nouvelles perspectives aux patients en échec thérapeutique.

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Source(s) :
Krendl, F. J., et al. (2024). Transplant oncology–Current indications and strategies to advance the field. JHEP Reports, 6(2), 100965 ;

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