La réaffectation de médicaments
peut représenter une approche intéressante pour la prévention et le traitement
du cancer du sein. Dans cette étude, des chercheurs ont identifié des cibles
médicamenteuses exploitables, à l’aide d’analyses de randomisation mendélienne,
puis d’une étude cas-témoins. Les analyses de randomisation mendélienne ont mis
en évidence six associations significatives avec les niveaux d’expression
génique et deux associations significatives avec les niveaux de méthylation des
gènes. Dans l’étude cas-témoins, l’utilisation de raloxifène était associée à
une réduction de 35 % du risque de cancer du sein. En revanche, l’utilisation d’estradiol,
de toltérodine et de nitrofurantoïne a été associée à un risque accru de cancer
du sein. Le raloxifène pourrait être une chimioprévention efficace contre le
cancer du sein.
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