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Jusque-là, aucune étude n’avait évalué l’impact associé de la prédisposition génétique et des effets des polluants atmosphériques sur la fibrillation auriculaire. Dans cette étude, 401 521 participants britanniques, sans fibrillation auriculaire, ont été recrutés pour évaluer les effets des polluants atmosphériques et/ou de la susceptibilité génétique sur la fibrillation auriculaire. Pour les participants présentant à la fois des niveaux d’exposition élevés aux polluants atmosphériques (PM2.5, PM10, NO2, Nox) et un risque génétique élevé, le risque de fibrillation auriculaire était compris entre 149,2 et 181,7 % selon le polluant considéré. Environ 16,4 % du risque de fibrillation auriculaire pouvaient être attribués aux interactions entre susceptibilité génétique et exposition aux PM10. Un chiffre qui s’élevait à 35,1 % pour le NO2.

Source(s) :
Yudiyang Ma et al. Air pollution, genetic susceptibility, and the risk of atrial fibrillation: A large prospective cohort study. Proc Natl Acad Sci U S A. 2023 Aug 8;120(32):e2302708120. ;

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