La dopamine et ses métabolites
peuvent se fixer aux protéines et la dérégulation de ce mécanisme serait
impliquée dans la neurodégénérescence de la maladie de Parkinson. Pour
identifier les cibles protéiques potentielles de la dopamine, des chercheurs ont
ici synthétisé des sondes dopaminergiques, en utilisant une approche combinant
la chromatographie en phase liquide et la spectrométrie de masse en tandem. Ils
ont ensuite mesuré les activités enzymatiques de ces protéines cibles. Trois
protéines glycolytiques ont été identifiées, l’aldolase A, l’alpha-énolase et
la pyruvate kinase M2, comme des cibles de la dopamine. En se liant à des
résidus de l’alpha-énolase et de l’aldolase A, la dopamine inhiberait leur
activité enzymatique, entraînant un dysfonctionnement mitochondrial.
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