Des chercheurs ont ici utilisé
des analyses de randomisation mendélienne pour rechercher une éventuelle
relation de causalité entre les traits du sommeil et le risque d’arthrite
auto-immune. Les arthrites auto-immunes prises en compte étaient notamment la
polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante et le rhumatisme
psoriasique. Des associations significatives ont été retrouvées entre
l’insomnie et un risque accru de polyarthrite rhumatoïde (globale ou
séronégative). La prédisposition génétique à l’insomnie et à une durée plus
longue de sommeil présentaient des associations négatives indépendantes avec le
risque de polyarthrite rhumatoïde, après ajustement des données sur l’indice de
masse corporelle, le statut alcoolique, le tabagisme et les niveaux d’activité
physique.
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