27/04/2023
L’avis 142 du CCNE sur le consentement et le respect de la personne dans la pratique des examens gynécologiques et touchant à l’intimité
Gynécologie et Obstétrique
Saisi en juillet 2022 sur le
sujet, le CCNE vient de rendre un avis sur le consentement des patients dans le
cadre des examens gynécologiques ou touchant à l’intimité. L’avis n°142 du CCNE
comporte 8 principales recommandations, formulées à l’issue de plusieurs mois
de travaux et de consultations :
- La mise en place d’un espace d’information au sein de la consultation pour recueillir le consentement ou le refus du patient ;
- Le renforcement de la vigilance sur les difficultés des femmes ayant subi des violences sexuelles dans le cadre d’examens touchant à leur intimité ;
- L’amélioration des dispositifs visant à recueillir le témoignage de patients ou de témoins de violences ou de maltraitances ;
- Le développement d’aménagements spécifiques pour accueillir en consultation de gynécologie les personnes vulnérables ;
- L’intervention de patients dans les cursus de formation des professionnels de santé ;
- Le renforcement de la sensibilisation des soignants sur les droits des patients ;
- Le développement d’enseignements spécifiques sur la réalisation des examens touchant à la sphère intime ;
- L’encouragement à la co-construction par les organisations professionnelles et les associations de patients des recommandations et bonnes pratiques.
Dans tous les cas, le CCNE souligne l’importance de préserver l’alliance thérapeutique entre le patient et le soignant.
- La mise en place d’un espace d’information au sein de la consultation pour recueillir le consentement ou le refus du patient ;
- Le renforcement de la vigilance sur les difficultés des femmes ayant subi des violences sexuelles dans le cadre d’examens touchant à leur intimité ;
- L’amélioration des dispositifs visant à recueillir le témoignage de patients ou de témoins de violences ou de maltraitances ;
- Le développement d’aménagements spécifiques pour accueillir en consultation de gynécologie les personnes vulnérables ;
- L’intervention de patients dans les cursus de formation des professionnels de santé ;
- Le renforcement de la sensibilisation des soignants sur les droits des patients ;
- Le développement d’enseignements spécifiques sur la réalisation des examens touchant à la sphère intime ;
- L’encouragement à la co-construction par les organisations professionnelles et les associations de patients des recommandations et bonnes pratiques.
Dans tous les cas, le CCNE souligne l’importance de préserver l’alliance thérapeutique entre le patient et le soignant.
Dernières revues
COVID-19 et paramètres de coagulation : un lien avec la mortalité ?
La pandémie de COVID-19, causée par le SARS-CoV-2, a entraîné des millions...
Endométriose : impact des hormones, des comportements sexuels et des traitements chirurgicaux
L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique modulée par les niv...