Le développement d’anticorps
bispécifiques ciblant CD3 et CD20 constitue une nouvelle avancée dans le
traitement du lymphome non hodgkinien à cellules B. Ces anticorps font preuve
d’une efficacité intéressante en monothérapie chez des patients déjà précédemment
traités. Au moins trois de ces anticorps sont désormais autorisés dans certains
pays. Néanmoins, ces anticorps présentent une toxicité potentiellement grave,
associée à l’activation des lymphocytes T, induisant un syndrome de libération
de cytokines. Jusque-là les lignes directrices pour l’évaluation et le
traitement de ce syndrome étaient calquées sur celles proposées dans le cas du
syndrome de libération de cytokines induit par les thérapies CAR-T. Dans cet
article, les auteurs précisent les différences notables entre les toxicités de
ces deux types de thérapies, en termes de temporalité, de nature et de gravité.
Ce groupe international d’experts formule ici des recommandations consensuelles
pour l’évaluation et la prise en charge de la toxicité des anticorps
bispécifiques CD3 et CD20.
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