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Environ 1 % des individus infectés par le virus West Nile développent une encéphalite, une forme grave de l’infection. Pour comprendre les facteurs déterminants de cette évolution, des chercheurs ont ici utilisé des entéroïdes humains et murins, et un modèle murin de la maladie pour évaluer la capacité du virus à infecter directement les cellules du tractus gastro-intestinal. Initialement, le virus West Nile infecte mal les cultures entéroïdes murines et humaines et les entérocytes de souris. Quand les réponses à STAT1 et à l’IFN-I sont bloquées, l’infection des cellules gastro-intestinales par le virus devient possible. Ce phénomène est associée à une augmentation de la perméabilité du tractus gastro-intestinal, mais aussi à une augmentation de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique.

Source(s) :
Shih-Ching Lin et al. Blockade of interferon signaling decreases gut barrier integrity and promotes severe West Nile virus disease. Nat Commun. 2023 Sep 25;14(1):5973. ;

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