Des études
expérimentales ont suggéré des mécanismes biochimiques impliqués dans le
vieillissement et la mortalité, mais est-il possible de définir des marqueurs
de longévité et de mortalité ? Dans cette étude, des chercheurs ont
examiné les associations de 243 métabolites plasmatiques avec la mortalité et
la longévité à 85 ans chez 11 634 sujets américains et 1 878 sujets
espagnols. Ils ont observé que des niveaux supérieurs de
N2,N2-diméthylguanosine, de pseudo-uridine, de N4-acétylcytidine, d'acide 4-acétamidobutanoïque,
de N1-acétylspermidine et de certains lipides étaient associés à un risque
accru de mortalité toutes causes confondues et à une réduction des chances de
longévité. A l’inverse, des niveaux supérieurs de L-sérine et d’autres lipides
étaient associés à un risque de mortalité plus faible et à une probabilité plus
élevée de longévité.
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