L’herpès
labial récurrent (HLR), causée par le virus de l’herpès simplex de type 1
(HSV-1), touche 20 à 40 % des jeunes adultes. Bien que souvent autolimité, le
HLR engendre des symptômes gênants, tels que douleurs et lésions vésiculaires.
Le traitement standard, basé sur l’application de crème d’acyclovir, est limité
par une faible pénétration dans les tissus sous-cutanés et une efficacité
partielle, ce qui suscite un intérêt croissant pour des thérapies
complémentaires. Cette étude explore l’utilisation de la photobiomodulation
(PBMT) comme adjuvant au traitement classique.
Pour évaluer l’efficacité de la PBMT en complément de l’acyclovir, 22 patients atteints de HLR ont été sélectionnés et répartis en deux groupes :
L’analyse des résultats de cette étude démontre :
En savoir plus. La PBMT agit en stimulant la régénération cellulaire, en réduisant l’inflammation et en améliorant la cicatrisation, optimisant ainsi l’efficacité de l’acyclovir.
En réduisant significativement l'intensité de la douleur et la taille des lésions, la PBMT associée à l’acyclovir se révèle être une thérapie adjuvante prometteuse dans le traitement de l’HLR. Des recherches futures sont nécessaires pour non seulement confirmer son efficacité et son innocuité à long terme, mais également pour élucider les mécanismes antiviraux, et développer des stratégies encore plus efficaces pour une meilleure prise en charge des patients atteints de HLR.
La photobiomodulation peut-elle être envisagée pour le traitement de l’herpès labial ?
Pour évaluer l’efficacité de la PBMT en complément de l’acyclovir, 22 patients atteints de HLR ont été sélectionnés et répartis en deux groupes :
- Groupe PBMT + Acyclovir : Application de crème d’acyclovir associée à une thérapie laser de basse intensité (940 nm, 4 J/cm²).
- Groupe témoin : Crème d’acyclovir accompagnée d’un traitement laser factice.
L’analyse des résultats de cette étude démontre :
- Une réduction significative de la douleur dès le 2ᵉ jour après traitement dans le groupe PBMT (p < 0,001).
- Une diminution notable de la taille des lésions aux 7ᵉ et 10ᵉ jours dans le groupe PBMT (p < 0,05).
- Une satisfaction des patients supérieure chez les patients ayant bénéficié de la thérapie combinée (p = 0,008).
En savoir plus. La PBMT agit en stimulant la régénération cellulaire, en réduisant l’inflammation et en améliorant la cicatrisation, optimisant ainsi l’efficacité de l’acyclovir.
PBMT – acyclovir : une combinaison prometteuse pour le traitement de l’herpès
En réduisant significativement l'intensité de la douleur et la taille des lésions, la PBMT associée à l’acyclovir se révèle être une thérapie adjuvante prometteuse dans le traitement de l’HLR. Des recherches futures sont nécessaires pour non seulement confirmer son efficacité et son innocuité à long terme, mais également pour élucider les mécanismes antiviraux, et développer des stratégies encore plus efficaces pour une meilleure prise en charge des patients atteints de HLR.
Dernières revues
Vers une nouvelle thérapie pour le cancer du poumon ?
Le cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) reste la principa...
Les applications mobiles : une révolution pour la gestion du diabète ?
Le diabète est une pathologie chronique complexe qui impose une gestion st...