Les effets bénéfiques de la supplémentation en Vitamine D chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques
Gynécologie et Obstétrique
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), est un trouble
endocrinien courant qui affecte les femmes en âge de procréer. Il se
caractérise par des déséquilibres hormonaux, des troubles menstruels et des
kystes ovariens. Le SOPK est l'une des principales causes d'infertilité
féminine et est associé à divers symptômes et complications. Cette étude a exploré les effets de la
supplémentation en vitamine D sur les paramètres métaboliques chez les femmes
atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
Le SOPK est souvent associé à des anomalies métaboliques
telles que l'obésité et la résistance à l'insuline. Cette étude a visé à
déterminer si la supplémentation en vitamine D pouvait améliorer ces paramètres
chez les femmes atteintes de SOPK présentant une carence ou une insuffisance en
vitamine D.
Un total de 60 femmes atteintes de SOPK avec une carence ou une insuffisance en vitamine D ont été recrutées pour cet essai contrôlé randomisé. Les participantes ont été réparties aléatoirement en deux groupes : un groupe recevant de la vitamine D (2000 UI/jour) et un groupe contrôle. Les paramètres observés ont été mesurés au départ et après le traitement, incluant l'indice de masse corporelle (IMC), le rapport taille/hanche (RTH), le test de tolérance au glucose oral (OGTT) et le test de libération d'insuline, ainsi que les paramètres du métabolisme lipidique.
Les concentrations sériques de 25(OH)D à différents moments après la supplémentation en vitamine D étaient significativement plus élevées que dans le groupe contrôle. L'IMC, le RTH, les concentrations d'insuline, le modèle d'évaluation de l'homéostasie de la résistance à l'insuline, les triglycérides (TG), le cholestérol total (TC) et les concentrations de cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL-C) chez les femmes du groupe vitamine D après 12 semaines de traitement étaient significativement plus bas que chez les femmes du groupe contrôle. Les concentrations sériques d'insuline et le HOMA-IR à différents moments de l'OGTT, les concentrations sériques de TG, TC et LDL-C chez les femmes du groupe vitamine D étaient significativement plus bas comparé au groupe contrôle.
En conclusion, la supplémentation en vitamine D a des effets bénéfiques sur les paramètres métaboliques chez les femmes atteintes de SOPK, en particulier chez les femmes obèses ou ayant une résistance à l'insuline. Ces résultats suggèrent que la supplémentation en vitamine D pourrait être une stratégie efficace pour améliorer les anomalies métaboliques chez cette population spécifique.
Un total de 60 femmes atteintes de SOPK avec une carence ou une insuffisance en vitamine D ont été recrutées pour cet essai contrôlé randomisé. Les participantes ont été réparties aléatoirement en deux groupes : un groupe recevant de la vitamine D (2000 UI/jour) et un groupe contrôle. Les paramètres observés ont été mesurés au départ et après le traitement, incluant l'indice de masse corporelle (IMC), le rapport taille/hanche (RTH), le test de tolérance au glucose oral (OGTT) et le test de libération d'insuline, ainsi que les paramètres du métabolisme lipidique.
Les concentrations sériques de 25(OH)D à différents moments après la supplémentation en vitamine D étaient significativement plus élevées que dans le groupe contrôle. L'IMC, le RTH, les concentrations d'insuline, le modèle d'évaluation de l'homéostasie de la résistance à l'insuline, les triglycérides (TG), le cholestérol total (TC) et les concentrations de cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL-C) chez les femmes du groupe vitamine D après 12 semaines de traitement étaient significativement plus bas que chez les femmes du groupe contrôle. Les concentrations sériques d'insuline et le HOMA-IR à différents moments de l'OGTT, les concentrations sériques de TG, TC et LDL-C chez les femmes du groupe vitamine D étaient significativement plus bas comparé au groupe contrôle.
En conclusion, la supplémentation en vitamine D a des effets bénéfiques sur les paramètres métaboliques chez les femmes atteintes de SOPK, en particulier chez les femmes obèses ou ayant une résistance à l'insuline. Ces résultats suggèrent que la supplémentation en vitamine D pourrait être une stratégie efficace pour améliorer les anomalies métaboliques chez cette population spécifique.
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